Pistes d’actions et exemples
1. Pérenniser les espaces agricoles sur le long terme
C. Plantin, CAUE, La Mouïna n° 6, décembre 2009
Sanctuariser les 25 000 ha de SAU restants. La SAFER propose :
- d’établir une cartographie communale de la SAU actuelle ;
- d’obtenir des maires de s’engager à ne plus toucher à l’occupation spatiale actuelle et en manifestant cet engagement à travers la mise en œuvre d’outils existants encore trop peu utilisés comme :
- les ZAP (zone agricole protégée) ; il n’en existe qu’une en Martinique ;
- les PPPEANP (Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbain) dont la compétence est dévolue au Conseil Général.
Bel espace agricole préservé, à petites parcelles. Gros-Morne.
Importance des espaces agricoles ’marins’, qui vont à la mer. Ici la pointe de la Batterie (presqu’île de la Caravelle), vue depuis la pointe et vue depuis La Trinité.
Importance des espaces agricoles ’marins’, qui vont à la mer. Ici la pointe de la Batterie (presqu’île de la Caravelle), vue depuis la pointe et vue depuis La Trinité.
Fond agricole de l’Anse Richer. Exemple de paysage agricole littoral à identifier et à préserver.
Exemple de vallée agricole et naturelle à préserver. Rivière la Massy, Rivière-Salée.
Préserver et aménager des espaces agricoles de proximité pour les quartiers densifiés d’habitat collectif : maraîchage, jardins familiaux, … Ici un exemple intéressant d’espaces agricoles en limite de Ducos, au contact des logements.
2. Développer l’agriculture urbaine et les lisières urbaines
3. Développer l’agritourisme
4. Promouvoir des pratiques agricoles durables, identifier et préserver les structures végétales : haies, arbres isolés, bosquets, …
La filière bio de la Martinique compte 24 producteurs pour une superficie de 116 ha (source : ODEADOM chiffres 2008). La production est majoritairement végétale, est commercialisée sur place en vente directe soit sur les marchés.
Une association regroupe la majorité des producteurs : la Bio des Antilles, créée en 1998. Sa mission consiste à :
promouvoir l’encadrement des producteurs ;
rechercher des moyens d’aide au démarrage et à l’accompagnement des exploitations ;
organiser l’approvisionnement collectif des adhérents ;
favoriser l’émergence de référence technico-économiques.
L’importance des structures végétales pour qualifier le paysage agricole. Ici les belles pentes cultivées vers Desforts, rivière du Galion (La Trinité).
Vers l’amont, au contact de la forêt, les pâturages prennent davantage d’importance et composent des paysages de qualité, valorisés par le bocage des limites de parcelles.
Pâturages bocagers vers Le Lorrain
Bon exemple de replantation de haies anti-érosives en secteur mixte canne/élevage. Vers Trois-Rivières.
Elégance des structures végétales arborées, qui soulignent ici les limites parcellaires sur des pentes entre Saint-Pierre et Fonds-Saint-Denis.
Importance des structures arborées pour les paysages pâturés. Ici les arbres soulignent les fonds de thalwegs, les talus et quelques limites de parcelles (nord du Marin).
Un fromager isolé.
Les silhouettes élégantes des cocotiers, qui mettent en valeur la vue sur les horizons montagneux des Pitons (Morne-Vert).
Cocotier isolé vers Valatte (entre Le Vauclin et Saint-Esprit).
Exemple intéressant de haie vivante de canéficiers. Sainte-Marie.
Bosquets dans les champs de canne. Un exemple vers Cocotte, Ducos.