4.2 La côte du Diamant
SITUATION CARACTÉRISTIQUES ENJEUXTournée plein sud, la Grande Anse du Diamant dessine un arc de cercle de plus de trois kilomètres de long, au pied des pentes boisées et par endroits pâturées de la presqu’île du sud-ouest. La belle plage du Diamant qui s’y déroule est magnifiée par la silhouette haute et élégante du Morne Larcher qui la referme à l’ouest, et par le Rocher du Diamant qui surgit de la mer au large. Cette qualité de site est aujourd’hui fragilisée par la pression d’urbanisation, favorisée par la desserte offerte par la RN 5/RD 7.
Le Diamant
Les Anses-d’Arlet
Les-Trois-Ilets
Rivière-Salée
Une anse généreuse abritant la plus grande plage de Martinique
La côte du Diamant, vue lointaine depuis les mornes du sud (Desmarinières, hauteurs de Sainte-Luce)
La côte du Diamant vue depuis Anse Caffard. La plage, dominée par les longues pentes boisées des mornes, s’allonge sur trois kilomètres entre le Morne Larcher et la Pointe du Marigot.
La côte du Diamant, avec le Morne Larcher et le Rocher du Diamant à l’horizon.
L’espace public du Diamant en bord de mer, requalifié.
Un paysage littoral remarquable, magnifié par le Morne Larcher et le Rocher du Diamant
La belle plage du Diamant
Les pentes raides du sud-ouest, ici celles du Morne Larcher
« Cierges » ou cereus naturalisé sur les pentes du Morne Larcher. Les cactus ont été favorisés par les plantations défensives en bordure du rivage ; elles étaient imposées par les règlements du XVIIe siècle pour gêner d’éventuels assauts.
La forêt littorale
La forêt littorale du Diamant
Le Rocher du Diamant, dont les falaises et les pentes inhospitalières permettent de protéger la couleuvre couresse, endémique de la Martinique.
Des paysages de pâturages originaux dans les mornes
Les pâturages perchés dans les hauteurs du Morne Larcher (à droite) composent des paysages radicalement différents de ceux du littoral, originaux dans le contexte de la presqu’île du Diamant.
Les pâturages dans les hauteurs d’Anse Caffard ouvrent des vues dominantes sur l’anse du Diamant
Une pression d’urbanisation de plus en plus sensible dans le paysage
Urbanisation le long de la RD 7, arrivée sur le Diamant (secteur O’Mullane).
L’urbanisation
maîtrise paysagère des extensions, dans leur positionnement au sein du site de l’anse du Diamant, et dans leur forme : préservation des pentes boisées, recentrement sur le bourg du Diamant, préservation des entrées du bourg, …
Urbanisation disparate par opérations sans logique d’ensemble, hauteurs du Diamant.
Problème d’arrière d’urbanisation au contact de giratoire et route d’arrivée au Diamant (RD 7).
Le centre-bourg du Diamant
intensification, revalorisation des espaces publics au bénéfice des piétons, enterrement des réseaux aériens, …
Problème de manque de place pour les piétons en centre-bourg (Le Diamant)
Les espaces naturels des hauteurs au-dessus de la côte
protection contre l’urbanisation diffuse et linéaire
Problème d’urbanisation diffuse vers Fonds Fleury, hauteurs du Diamant et d’Anse Caffard.
Les pâturages des hauteurs du Morne Larcher. Des espaces à préserver contre l’urbanisation diffuse.
Le Morne Larcher
protection contre l’urbanisation de ses pentes
La magnifique et élégante silhouette du Morne Larcher, dominant la baie du Diamant
Les vues dominantes sur la baie
identification et préservation depuis les espaces publics (bords de routes notamment)
L’anse du Diamant : des vues de cartes postales rares et fragiles
Cas d’une ouverture à préserver et valoriser au bénéfice des visiteurs
L’accueil du public en bord de mer
valorisation paysagère des sites d’accueil, en reculant le stationnement du bord de plage, en organisant les installations légères et en favorisant la régénération de la végétation.
Un site d’accueil à revaloriser au Diamant
