4.3 La plaine de Trois-Rivières

SITUATION CARACTÉRISTIQUES ENJEUX

La plaine de Trois-Rivières constitue la couture aplanie entre les mornes de la presqu’île du Diamant à l’ouest et ceux de Desmarinières (massif des mornes du Vauclin) à l’est. Elle constitue aussi le point de raccordement entre la baie de Fort-de-France au nord et la côte sud du Diamant/Sainte-Luce. Cette situation intermédiaire soumet les beaux espaces agricoles dominés aujourd’hui par la canne à une forte pression d’urbanisation autour de la RN 5 : zones d’activités, lotissements et urbanisation diffuse marquent aujourd’hui le paysage fragile de cette transition.

Communes concernées par cette unité de paysage

Rivière-Salée
Le Diamant
Sainte-Luce


Des reliefs doux qui font transition : entre les mornes de la presqu’île du Diamant et les mornes du sud d’une part, et entre la baie de Fort-de-France et la côte sud d’autre part

Aperçu d’ensemble sur la plaine de Trois-Rivières, vue depuis les mornes de la Presqu’île (Mare Poirier). On aperçoit les mornes du sud à l’horizon (hauteurs de Trois-Rivières/Sainte-Luce) et la côte sud de Taupinière/Trois-Rivières à droite.

De généreux espaces ouverts cultivés en canne et par endroits pâturés

Les beaux espaces ouverts cultivés en canne, vers Habitation Desportes.

Une côte découpée en quatre anses, en partie occupées par la mangrove

Le Marigot du Diamant, l’une des quatre anses de transition, entre l’anse du Diamant et la côte de Sainte-Luce.

L’anse de Taupinière, bordée de mangrove.

Une urbanisation très sensible dans le paysage

Le passage de la RD 7 et de la RN 5, facile dans les reliefs aplanis, génère une urbanisation linéaire médiocre sous la poussée Foyalaise (Guimbé, Médecin, Les Coteaux, …), favorisée par la commodité de desserte. S’y ajoutent des opérations parachutées dans l’espace (Petit Céron). L’ensemble fragilise les paysages agricoles de la plaine.

L’urbanisation du quartier Les Coteaux, bord de la RD 7.

Activités commerciales en bord de RD 7, entre Les Coteaux et Médecin.

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Les espaces boisés

valorisation sylvicole et paysagère, confortement du boisement de la plaine, transition aujourd’hui fragilisée entre quatre grands paysages de l’île (Baie de Fort-de-France, côte sud, presqu’île du Diamant, mornes du sud).

La végétation sèche du sud, ici vue depuis Mare Poirier.

Les espaces agricoles

protection contre l’urbanisation diffuse ou en tache

Les espaces agricoles, ici valorisés par la présence de haies de « glycéridias » : des paysages à préserver contre l’urbanisation éclatée dans l’espace.

Les bords de routes urbanisés

(RD 7, RN 5) : requalification paysagère

Zone d’activités de Taupinière, au bord de la RD 7.

Les entrées de ville

(Trois-Rivières, Le Diamant) : requalification paysagère

Arrivée sur Trois Rivières, marquée par les collectifs.

L’urbanisation diffuse récente

création de transitions plantées avec l’espace agricole (lisières urbaines), intensification et structuration des quartiers déjà construits

Problème d’urbanisation diffuse de Taupinière, à la fois dans les fonds, sur pente et en crête.

Une urbanisation récente qui s’affiche fortement dans le paysage : des transitions arborées à créer entre l’urbanisation nouvelle et les espaces agricoles. Ici la limite d’urbanisation du quartier des Coteaux, non aménagée.

Le quartier Petit Céron, isolé dans l’espace agricole. Quelles sont les capacités d’intensification de ce type de quartier résidentiel au bénéfice de la vie locale ?

Le littoral et la mangrove

préservation contre l’urbanisation diffuse, préservation et valorisation des espaces naturels de mangrove

Le littoral de l’anse de Taupinière.

Cas d’espace d’accueil à valoriser en bord de mer, anse des Trois Rivières

Les pointes

protection contre l’urbanisation (Grande Pointe, Pointe Giraud, Pointe Pimantée).

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