5.4 La côte de Sainte-Luce
SITUATION CARACTÉRISTIQUES ENJEUXAu pied des mornes du sud (mornes du Vauclin), la côte de Sainte-Luce se tourne vers le sud, allongée sur une dizaine de kilomètres. Ses pentes raides et boisées ne laissent que peu de place pour le développement des bourgs. L’urbanisation résidentielle occupe ainsi la bande de terre entre mer et RN 5, allongée de Trois-Rivières à Sainte-Luce. La présence de plages rend la côte attractive, désormais marquée par les implantations touristiques autour de la RD 7, parallèle à la côte et à la RN 5.
Sainte-Luce
Rivière-Pilote
Le Marin
Une côte raide au pied des mornes du sud
Les pentes des mornes du sud descendant vers la mer, avec Sainte-Luce. Vue du Morne Gommier.
La côte de Sainte-Luce, avec à l’horizon la silhouette ronde du Morne Aca et, dans le lointain, la presqu’île de Sainte-Anne.
Un bord de mer valorisé par les petites plages, les pointes et le sentier littoral
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*Sainte-Luce et son bord de mer étroit.
La plage du Corps des Gardes et son ouverture vers le Morne Larcher au loin.
Un précieux sentier littoral très valorisant pour la côte, ici dans l’anse du Corps des Gardes.
Une pression d’urbanisation de plus en plus sensible dans le paysage
Les bords de la RN 5 et de la RD 7
arrêt de l’urbanisation linéaire, préservation des coupures d’urbanisation, requalification paysagère (maîtrise des publicités et enseignes, replantations, réductions des logiques routières au bénéfice des circulations douces piétonnes et vélo).
Problème d’urbanisation récente le long de la RD 7 entre Fardin et Gros Raisins.
Une vue à valoriser sur le littoral, ici avec le Morne Larcher et le Rocher du Diamant à l’horizon. Vue depuis la RN 5 au-dessus de Poirier (Sainte-Luce).
L’urbanisation des pentes
maîtrise paysagère d’ensemble, travail d’inscription dans le paysage par les choix d’urbanisme (situation discrète des extensions, imbrication du bâti avec le végétal, préservation de coupures vertes, définition d’une cote d’altitude maximale, préservation des crêtes, …) et l’architecture (adaptation à la pente, limitation des volumes, préservation et replantation du végétal, travail sur la couleur, …).
Une urbanisation qui remonte progressivement les pentes, sans plan de paysage d’ensemble. Ici vers Gros Raisins.
Colonisation progressive des bords de routes, des pentes et des crêtes par l’urbanisation, hauteurs de Sainte-Luce, RD 17.
Problème d’urbanisation répétitive et clonée dans les pentes de Sainte-Luce.
L’architecture
adaptation des volumes aux dimensions de parcelles, de façon à favoriser l’imbrication avec le végétal arboré
Logements massifs et étroitesse des jardins alentours, vers Gros Raisins.
Une relative discrétion du bâti grâce à l’imbrication avec le végétal. Gros Raisins.
Opération dense sans végétation, un cadre de vie et un paysage assez rudes. Sainte-Luce.
La RN 5 à Sainte-Luce
transformation en boulevard urbain
La RN5 dans sa traversée de Sainte-Luce : une cohabitation routière et urbaine difficile
La RN5 au droit de Sainte-Luce : une coupure routière.
Le centre-ville de Sainte-Luce
intensification, poursuite de la valorisation de l’architecture et des espaces publics, valorisation paysagère des abords en promenade (Sainte-Luce)
Arrivée sur Sainte-Luce par la RD 7, vue d’ensemble.
Une perspective de rue à Sainte-Luce, en travaux (photo juin 2010).
Des bords de l’eau à requalifier dans des dispositions urbaines (promenade, ombrage, …), au bénéfice des habitants.
Exemple de bord de l’eau remis en valeur au milieu d’un jardin public, Sainte-Luce.
Le littoral
préservation et gestion de la mixité des usages, notamment pêche et tourisme (Sainte-Luce, Trois-Rivières).
La plage étroite de Sainte-Luce et son activité de pêche : une présence qui contribue au charme de la commune.
Cabane de pêcheur et arbres sur la plage de Sainte-Luce.
L’accueil du public en bord de mer
poursuite des aménagements qualitatifs