5 - S’approprier l’atlas pour le concrétiser

Dans le cadre d’une concertation qui reste à mener, les pistes d’actions de l’atlas ont vocation à se préciser en "objectifs de qualité paysagère" (l’expression vient de la Convention Européenne du Paysage  ) et en programmes d’actions. Dans cette perspective, le paysage   n’est plus le produit hasardeux des actions sectorielles des hommes sur le territoire, mais devient l’expression d’une ambition partagée en faveur d’un cadre de vie apaisé, adouci, durable.

En considérant le paysage   comme projet et non plus seulement comme conséquence, en plaçant le cadre de vie au cœur de la réflexion et non plus à la marge, ces orientations ont vocation à réinterroger les politiques et les pratiques de l’aménagement. Ainsi formulées et illustrées dans l’Atlas, elles n’ont pas de portée réglementaire : les principes proposés visent à développer la culture partagée du bien faire pour bien vivre ensemble.

Concrètement, l’Atlas peut être présenté et débattu à tous les niveaux. Il peut utilement alimenter le Schéma d’aménagement régional, les SCOT et les PLU. Il peut plus largement interroger les politiques environnementales et d’aménagement de l’Etat, de la Région, du Département, du Parc naturel régional, des intercommunalités et des communes. Il fournit une première approche aux bureaux d’études en charge d’urbanisme et d’aménagement. Il offre des contenus pour les cahiers des charges des consultations dans le domaine de l’aménagement. Il mérite de se concrétiser par des opérations exemplaires et se prolonger par la conception d’outils de communication spécifiques et ciblés.
Il pourrait enfin trouver des prolongements par l’élaboration de chartes et de plans de paysage  , traduisant l’esprit de l’Atlas aux échelles intercommunales et communales, définissant des programmes d’actions, identifiant les acteurs à mobiliser et les outils à mettre en oeuvre.