Risques et problèmes

5.1. Une fragilisation des paysages agricoles par l’urbanisation

Aspect diffus de l’urbanisation dans l’espace agricole. Vers Saint-Esprit, vue depuis les environs du Morne Acajou.

Fragilisation des espaces agricoles par l’urbanisation. Le Lorrain.

Une maison peut suffire à fragiliser un espace agricole. Vers la baie des Mulets, entre Le François et Le Vauclin.

5.2. Un grignotage des paysages agricoles littoraux

Le bourg de Trois-Ilets vers 1910 et aujourd’hui

Le bourg de Trois-Ilets vers 1910 et aujourd’hui. Disparition des espaces agricoles et des transitions plantées avec le bourg (cocoteraie).

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Une belle ouverture sur le paysage agricole. Vers Morne Courbaril (le François).

La valeur des paysages agricoles littoraux ou « agro-marins » ; ici champs de canne vus depuis la plage de Sainte-Marie

5.3. Une raréfaction des grands paysages agricoles préservés

Trinité vers 1910. Les pentes agricoles très ouvertes et vierges d’urbanisation de Trinité il y a 100 ans.

Rareté et importance des paysages agricoles sans urbanisation : de précieux espaces de respiration pour une île petite et densément peuplée. Ici vers la Dumaine, vue depuis la RD 6.

5.4. Une intensification des pratiques culturales et une fragilité des structures végétales   arborées (arbres isolés, haies, bosquets, …)

Rareté et importance des paysages agricoles sans urbanisation : de précieux espaces de respiration pour une île petite et densément peuplée. Ici vers la Dumaine, vue depuis la RD 6.

Evolution des surfaces agricoles et boisées sur le littoral de la Pointe la Rose (le Robert/Le François). Outre l’urbanisation, qui consomme une partie des espaces de façon non réversible (notamment sur les pointes Hyacinthe et du Sable Blanc), les surfaces en herbe, en friche et en boisements sont fluctuantes, avec des occupations du sol réversibles. Les terres d’élevage s’enrichissent de structures végétales arborées : haies, arbres isolées, qui contribuent à valoriser les paysages et milieux littoraux.

Evolution des surfaces agricoles et boisées sur le littoral de la Pointe la Rose (le Robert/Le François). Outre l’urbanisation, qui consomme une partie des espaces de façon non réversible (notamment sur les pointes Hyacinthe et du Sable Blanc), les surfaces en herbe, en friche et en boisements sont fluctuantes, avec des occupations du sol réversibles. Les terres d’élevage s’enrichissent de structures végétales arborées : haies, arbres isolées, qui contribuent à valoriser les paysages et milieux littoraux.

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Terrassement pour replantation de bananeraie, risque d’érosion et de pollution. Le François.

5.5. Un risque d’uniformisation des paysages agricoles ?

Evolution des surfaces agricoles autour du Vauclin, entre 1951 et 2004.

En 1951, la canne et les pâtures encadrent de près le bourg du Vauclin : canne dans le fond plus humide de la plaine de la Rivière du Vauclin, pâtures dans les collines.

En 2004, la banane a remplacé la canne et une partie des pâtures, grâce à l’irrigation. La ripisylve qui accompagne la rivière du Vauclin a presque disparu.

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Evolution des pâtures et boisements autour du Marin, entre 1951 et 2004. L’élevage disparaît des pentes littorales, remplacé par des boisements et friches.

Evolution des pâtures et boisements autour du Marin, entre 1951 et 2004. L’élevage disparaît des pentes littorales, remplacé par des boisements et friches.

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Les frondaisons élégantes d’un jardin créole

Cultures arborées en mélange, contribuant fortement à la qualité paysagère de l’espace agricole.

5.6. Un déficit de reconnaissance et de valorisation des paysages agricoles

Un exemple intéressant de chemin à travers les espaces agricoles. Vers Chopotte, Le François.