6.3 Le littoral sud-est

SITUATION CARACTÉRISTIQUES ENJEUX

Tourné vers l’Atlantique, soumis au vent et aux vagues, le littoral sud-est offre une autre facette de côte sauvage, grâce à l’absence de route littorale continue. Le sentier littoral en place permet de découvrir la grande diversité de paysages et de milieux. Mais la pression d’urbanisation commence à se lire ponctuellement sur la côte, tandis qu’elle est franchement très sensible dans l’intérieur des terres, où le mitage est facilité par l’absence de contraintes topographiques et agricoles fortes.

L’ensemble n’est desservi que par des petites routes, qui cristallisent l’urbanisation diffuse en linéaire sans constituer de centralité marquée.

Communes concernées par cette unité de paysage

Le Marin
Sainte-Anne


Une succession élégante de mornes doux et de pâturages

Paysage doux de pâturages et de mornes, vers le Cap. Des paysages de qualité mais fragiles car sans contrainte topographique forte pour l’implantation du bâti, qui s’installe facilement un peu partout, dans les fonds, sur les pentes et sur les crêtes.

L’alternance de pâtures ouvertes et de mornes boisés crée de puissants contrastes valorisant le paysage. Ici au Cul-de-Sac-Ferré.

Une végétation sèche couvrant les mornes

La végétation secondaire des mornes, soumise à la sécheresse et au vent, reste le plus souvent arbustive, sous forme de fourrés épineux. Elle représente un contexte fragile, où l’urbanisation nouvelle, notamment, provoque facilement un effet de mitage en n’étant pas noyée dans les arbres.

Des paysages littoraux riches en sites diversifiés, préservés par l’absence de route continue et valorisés par le sentier littoral

La côte sud-est et ses beaux déroulés de paysages sauvages et préservés. Vue depuis la chapelle de la pointe Marie-Catherine. L’ensemble offre une grande diversité de sites et de milieux : falaises rocheuses et plages sableuses, mangroves et zones humides, savanes herbacées et savane arbustive, forêts littorales, fourrés épineux et forêts sèches.

La plage de l’anse au Bois

Le Cul-de-Sac Ferré, bien abrité des assauts de l’Atlantique, encore préservé.

La plage de l’anse Baleine, avec le Cap Ferré à l’horizon.

La plage de l’anse Four à Chaux, avec la pointe Macré.

La grande anse Macabou, avec la pointe Marie-Catherine à l’horizon.

Le sentier littoral, qui court remarquablement de Macabou à la Baie des Anglais sans discontinuer. Ici vers Macabou, sur substrat calcaire.

Une pression d’urbanisation sensible dans des paysages fragiles

Un paysage perçu depuis les petites routes comme banalisé et dégradé par l’urbanisation linéaire.

Fragilisation des beaux paysages « vierges » de la côte sud-est par des constructions isolées. Des implantations encore modestes, mais qui suffisent à fragiliser les paysages littoraux et qui créent des précédents. Ici au-dessus de la Grande Anse Macabou.

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L’urbanisation nouvelle

arrêt de l’urbanisation diffuse, linéaire ou isolée (mitage), confortement des ébauches de centralités (Ferré, le Cap, Barrière Lacroix, Cap Chevalier)

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*Problème d’urbanisation mal contrôlée au Cap, fragilisant le paysage : urbanisation indifférenciée dans les fonds, sur pente et en crête, ignorant la logique de site.

Une seule maison isolée suffit à fragiliser des paysages littoraux dont les pentes sont très exposées au regard, et couvertes de végétation basse. Ici au Cul-de-Sac Ferré.

Le littoral

protection contre l’urbanisation mal maîtrisée, revalorisation de sites ponctuels, poursuite de la maîtrise de l’accueil du public et de la gestion de la forêt littorale

Un cas d’accueil sur le littoral à requalifier, cap Chevalier

Cas de réseau aérien à enterrer, le long d’une route d’arrivée sur le littoral (Cul-de-Sac Ferré).

Les espaces boisés et agricoles

préservation contre l’urbanisation diffuse

Exemple de beau paysage de pâture, à préserver de l’urbanisation à Ferré.

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