Pistes d’actions et exemples
1. Requalifier les espaces publics de façon plus douce
Voir ’ Redonner la ville au piéton et transports en commun, promouvoir la ville des courtes distances’
2. Adoucir la présence du bâti dans le paysage
P. Volny-Anne, CAUE, la Mouïna n° 6, décembre 2009.
Par les matériaux et les formes
(Kaz Antiyé – l’habitat populaire aux Antilles – J. Berthelot/M. Gaumé, Editions Perspectives Créoles 2002)
Jalousies, fanfreluches, dentelles : aération, protection du soleil et décor, qui ajoutent à la douceur de l’architecture.
Par le végétal
Par les terrassements
Deux façons de composer le bâti avec la pente, qui génèrent deux paysages bien différents :
1/ La pente est terrassée à l’horizontale ; une série de murs de soutènement disgracieux et durs accompagne la route.
2/ Les maisons se positionnent en crête ; la pente est laissée naturelle et aménagée en jardins.
Par les clôtures
Un exemple intéressant de limite privative végétale, sans trace de clôture en dur. La propriété est signalée par des plantes à couleurs vives (crotons).
Douceur et qualité de l’espace public offertes grâce au débordement généreux du végétal sur l’espace public. Saint-Joseph.
Un exemple intéressant de clôture construite en bambou.
Exemple intéressant d’absence de clôture. La limite de propriété est signalée par des plantes colorées (crotons). Vers Le Carbet.
3. Promouvoir la couleur dans l’architecture
"La peinture protège le bois et les tôles de l"humidité, elle participe aussi, avec les plantes ornementales, au décor de la case . "
"Les couleurs sont assorties généralement par deux ou trois et offrent des contrastes visuels intenses sur des éléments de petites dimensions."
En Martinique, le bois des parois est souvent d"une couleur claire sur laquelle une autre couleur permet de faire ressortir le muret et les ouvertures."
"En Guadeloupe et en Martinique, les couleurs des murs sont généralement douces et claires.Le blanc est rare, sauf en ville. Les dominantes sont l"ocre jaune, le beige et le bleu, assortis de la façon suivante :
fond jaune pâle ou beige assorti à du rose framboise écrasé, du vieux rose, du brun, du vert amande, ou du gris mauve,
fond bleu (en Martinique le bleu est souvent d"un ton plus turquoise) assorti à de l"ocre jaune, du terres de Sienne, du brun, ou du rose."
"On rencontre aussi parfois des fonds vert amande assortis à du brun ou du rose vif. Les sous faces des galeries sont peintes d"un bleu ou d"un vert pâle qui diffuse une lumière fraîche."
(Kaz Antiyé – l’habitat populaire aux Antilles – J. Berthelot/M. Gaumé, Editions Perspectives Créoles 2002).
Les couleurs denses des éléments naturels (ici la mer, le ciel, le sable, le végétal) permettent l’utilisation de couleurs denses en contrepoint (ici le rouge du bateau). Plage du Carbet.
La couleur vive traditionnelle des bateaux, Schoelcher.
Des couleurs vives inspirées des tissus Madras, sur une boutique au Prêcheur.
Des couleurs vives pour des installations sur la plage, Sainte-Luce.
Des couleurs vives pour des installations sur la plage, Sainte-Luce.
1/ Ici le rouge qui domine dans le centre-bourg desTrois-Ilets, et qui font une part de sa personnalité.
2/Dans cette même commune, des extensions récentes trop blanches qui affaiblissent la personnalité du bourg.
La couleur est un élément identitaire à prendre en compte.
1/ Ici le rouge qui domine dans le centre-bourg desTrois-Ilets, et qui font une part de sa personnalité.
2/Dans cette même commune, des extensions récentes trop blanches qui affaiblissent la personnalité du bourg.
Rouge de la tuile et des briques, jaune et bleu du bois, sur une maison traditionnelle réhabilitée aux Anses- d’Arlet.
Une maison aux coloris vifs soigneusement agencés, centre-ville de Case-Pilote.
Des couleurs soigneusement travaillées sur l’espace Perrinon, Fort-de-France.
Un jeu intéressant de couleurs terres sur une maison neuve, à La Trinité.
Un exemple intéressant de fractionnement de volume par la couleur, sur un immeuble collectif de la cité de Thoraille, Rivière Salée.
Un exemple de bâtiment retravaillé soigneusement par la couleur. Vers quartier Jeanne d’Arc, Le Lamentin.
Travail de la couleur sur une école, détail. Le Lamentin, vers quartier Jeanne d’Arc.
La culture de la couleur ne concerne pas que les maisons. Ici une glissière en béton armé peinte. RN1, Fort-de-France.
4. Poursuivre la réhabilitation du patrimoine bâti, notamment des centres urbains
Ancienne usine sucrière réhabilitée en Maison de la Canne, Les Trois Ilets
Le village de la Poterie à Trois-Ilets.
Des maisons à réhabiliter en centre-bourg de Trois-Ilets.
Une belle maison martiniquaise traditionnelle à Saint-Esprit. Toit de tuile à quatre pentes, murs de bois, volume creusé pour dégager une terrasse couverte ou une galerie.
Autre exemple de maison traditionnelle à l’Anse-à-l’Ane.
Autre exemple de maison traditionnelle au Carbet.
Autres exemples de maisons traditionnelles, à Fort-de-France.
Autres exemples de maisons traditionnelles, à Fort-de-France.
Patrimoine architectural à Didier, rue du Pr. Raymond Garcin.
Exemple de maison neuve conçue sur le modèle traditionnel de maison martiniquaise. Le Vauclin.
Patrimoine bâti réhabilité, Le Coin.
Exemple de requalification architecturale, Grand’Rivière
Un ensemble urbain traditionnel réhabilité à Saint-Esprit.
Exemple intéressant de réhabilitation de maisons de ville au Vauclin.
Exemple de maison de centre-ville réhabilitée, aux Anses d’Arlet.
Un site bâti de qualité pour ce domaine, à l’articulation entre les pentes boisées du morne et la plaine cultivée. Un exemple de patrimoine à identifier et à préserver. Vers Saint-Esprit.
Les habitations se signalent souvent dans le paysage par les plantations d’alignement qui accompagnent les chemins d’entrée. Ici Pécoul (Basse-Pointe).